Ce dessin est une exploration de la lumière — celle qui habite les corps différemment, celle qui éclaire ce que l’on voit trop peu.

Il est dédié à la singularité de l’albinisme, à cette peau claire, où les traits semblent se dessiner avec une douceur nouvelle.

Le regard est arrêté par la blancheur, par cette impression de fragilité apparente. Et pourtant, ce que je cherche ici à révéler, c’est la force tranquille de cette présence.

À travers ce dessin, j’ai voulu souligner cette différence visible, comme un éclat, une nuance du vivant.

Le trait s’adoucit, la lumière s’étire, la peau devient page claire, presque silencieuse, mais jamais vide. Comme un ange.