Dans un monde où l’apparence devient parfois le miroir de la réussite, entre entraînements sur mesure, coachs privés et soins de pointe, le culte du corps s’installe avec élégance. Se sculpter, se raffermir, se plaire. Il y a dans ce geste une forme de luxe : celui de prendre soin de soi.

Mais il existe une ligne fine, souvent invisible, entre exigence et excès. À force de viser la perfection, on peut finir par s’y perdre. Et ce qui devait être un art de vivre devient une prison dorée. 

Être bien dans son corps, ce n’est pas seulement le façonner — c’est aussi l’écouter.