À mi-chemin entre deux mondes, son visage émerge, paisible, habité. Le regard, profond et silencieux, semble interroger autant qu’il accueille. Chaque goutte, chaque reflet sur la surface, devient un fragment de temps figé, précieux.

Ce dessin capte bien plus qu’un simple instant : il révèle un état d’être. Celui d’un retour à soi, d’une écoute intérieure rare. Dans cette eau mouvante, miroir délicat de notre propre agitation, elle choisit le calme. L’immersion devient alors une métaphore : celle d’un lâcher-prise assumé, d’une présence totale à l’instant.

C’est un luxe rare — celui de se retrouver pleinement, sans bruit. Une œuvre qui ne parle pas fort, mais qui touche en profondeur. Et qui rappelle, avec grâce, que dans un monde saturé, le vrai luxe est peut-être simplement… de respirer.