Ce dessin est une ode aux contrastes.

À la lumière qui traverse la peau, aux traces que le corps porte sans bruit, sans blessure.
Il parle du vitiligo — cette pigmentation qui s’efface par endroits, comme si le corps laissait volontairement la place au vide, à la clarté, à un autre relief.

J’ai voulu rendre visible cette singularité, comme une variation précieuse. Une cartographie intime. Chaque zone décolorée devient un geste de lumière sur la peau, un motif naturel, unique, mouvant.

Le vitiligo raconte une autre forme de beauté — habitée, vivante. Il dit la différence, la douceur, et la force de s’exposer tel que l’on est, même lorsque le regard extérieur vacille.

Une peau qui s’affirme, dans ses contrastes, comme une œuvre en elle-même.